Gynécologie 

Le Dr Hichem BENSMAIL travaille au sein de la Clinique Aquitaine de la Femme à Bordeaux. Il prend en charge le suivi gynécologique régulier, la contraception et également l’ensemble des problématiques gynécologiques de l'adolescente à la femme ménopausée. 

(troubles du cycle, endométriose, frottis anormaux, syndrome génito-urinaire de la ménopause …).

Qu'est ce que la Gynécologie?

La gynécologie est la spécialité médicale qui traite de différentes problématiques de l’appareil génital de la femme, des troubles hormonaux et fonctionnels féminins : règles, ménopause, contraception, maladies du sein, de l’utérus, des ovaires, des trompes… 

L’obstétrique est dédiée au suivi de la grossesse normale ou pathologique, de l’accouchement et du post partum (période post natale) immédiat.

Quand consulter un médecin gynécologue?

Le suivi préventif va débuter dès le début de la vie sexuelle par la prévention des maladies sexuellement transmissibles, et la mise en place si nécessaire d'une contraception efficace.

Dès l'âge de 25 ans, une visite de suivi annuelle est préconisée avec un premier frottis et une palpation mammaire.

En parallèle, toute situation anormale ou inhabituelle doit amener à consulter en plus de son suivi préventif (saignements anormaux ou règles trop abondantes ou douloureuses, nodule au niveau du sein, douleurs lors des rapports, sécheresse vaginale et inconfort intime, fuites urinaires ou pesanteur pelvienne, troubles liés à la fertilité ou la ménopause).

Quels sont les troubles ou pathologies gérées en consultation ?

Il se fait par un frottis du col de l'utérus après examen gynécologique au spéculum de 25 à 65 ans tous les 3 ou 5 ans (après 2 premiers frottis normaux à 1 an d'intervalle).

Avant 30 ans, le laboratoire une analyse des cellules du col de l'utérus. Tous les 3 ans en cas de frottis normaux.

Après 30 ans, le laboratoire réalise un test au Papillomavirus (PCR). Tous les 5 ans en cas de test négatif.

En cas de dépistage anormal, une colposcopie sera souvent recommandée.

Syndrome des Ovaires Polykystiques

Le syndrome des ovaires (micro)polykystiques (SOPK) est un dysfonctionnement hormonal très fréquent. Il peut toucher différentes sphères :

Métabolique : surpoids, obésité et résistance à l'insuline.

Trouble de la pilosité à type d'hirsutisme (androgénique)

Troubles cutanés à type d'acné androgénique.

Troubles du cycle menstruel à type d'aménorrhée (absence de règles) ou de spanioménorrhée (cycles très longs).

Il peut avoir des répercussions sur la fertilité (nécessité de stimulation de l'ovulation dans certains cas). 

À ce jour, il n’existe pas de traitement spécifique.

Endométriose

L’endométriose est une pathologie dont l'origine exacte est encore méconnue. Elle touche environ une femme sur dix en âge de procréer mais son impact est variable. Elle peut être asymptomatique. L'hypothèse actuellement retenue est qu'elle est liée à la présence de tissu endométrial (muqueuse utérine) en dehors de l’utérus. Elle peut toucher différentes localisation : adenomyose (muscle utérin et endomètre profond), ovaires (endométriome), péritoine superficiel (endométriose externe superficielle), péritoine profond (nodules profonds pouvant toucher le vagin, les ligaments utérosacrés, les parois de la vessie ou du rectum).

Déséquilibre de la flore vaginale

La flore vaginale (de Doderlein) est un écosystème dans lequel les bactéries majoritaires permettent le maintien d'un pH stable qui aide à créer une barrière face aux germes pathogènes. Ces bactéries sont des lactobacilles car elles produisent de l'acide lactique (pH à 4). Le microbiote peut se déséquilibrer et des bactéries minoritaires non pathogènes peuvent prendre le dessus. C'est ce qu'on appelle un déséquilibre de la flore vaginal, dont le plus fréquent est la vaginose à Gardnerella vaginalis. 

Des mesures hygiéno-diététiques sont souvent clé à long terme.